La CGT vient d’être destinataire d’un rapport du CGEDD sur le corps des attachés de l’équipement et sera auditionnée le 29 juin prochain. Nous aurons l’occasion de faire l’analyse de ce rapport et de ses préconisations.

Notons toutefois dès maintenant que les auteurs de ce rapport ne mâchent pas leurs mots à propos de la PFR des attachés :
…« la note de gestion du 4 juillet, relative à la mise en oeuvre de la prime de fonctions et de résultats pour les corps de catégorie A de la filière administrative du MEDDE au titre de 2011, soulève beaucoup de contestations et ses « effets pervers » sont dénoncés. »
D’une part, les postes occupés en DREAL semblent avoir été privilégiés au détriment des postes occupés en DIR et en DDT et « cette rigidité est dévastatrice » indique un chef de
service.
D’autre part, les pratiques hétérogènes des services génèrent des iniquités dans le traitement des agents, et l’un des errements aujourd’hui les plus fréquemment pratiqués en cas de changement de poste ou de structure consiste dorénavant à déterminer la part résultats de la prime de telle sorte qu’elle « corrige » l’éventuel recul de la part fonctions.
Enfin, assez paradoxalement puisque l’un des exposés des motifs de la PFR était de faciliter la mobilité sur certains types de postes difficiles à pourvoir, sa mise en oeuvre constitue un frein à la mobilité, car les détenteurs de ces postes à forts coefficients ne les quittent plus, créant ainsi une difficulté supplémentaire pour construire le parcours de carrière. »
Autant de critiques qui rejoignent en partie les nôtres. Parmi les propositions de la mission figure la réalisation d’une étude d’impact de la mise en oeuvre de la PFR. Une étude d’impact qui devrait conduire, selon nous, à une remise en cause de la PFR elle-même.